Les ordonnateurs désignent des agents publics ou des fonctionnaires chargés d’initier et d’autoriser les dépenses publiques. Ils sont en mesure de procéder à la prise de décision concernant l’engagement des dépenses pour le compte de l’État ou d’une collectivité locale. Les ordonnateurs peuvent prendre la forme de chefs de service financier, de chefs de projet, de directeurs d’établissements publics.
La responsabilité financière des ordonnateurs
La responsabilité financière des ordonnateurs porte sur l’engagement des dépenses publiques. Ils sont responsables de l’engagement des dépenses et de la gestion des crédits. Ces agents sont financièrement responsables des illégalités ou irrégularités constatées lors de l’engagement d’une dépense. Ils doivent contrôler la régularité des dépenses exécutées au regard des règles de la comptabilité publique. Les dispositions légales et réglementaires ainsi que les procédures internes de l’organisme public doivent être observées.
Il est essentiel que les ordonnateurs garantissent le respect des procédures internes de l’organisme public. Il doit être garant de la conformité des dépenses engagées et conserver une trace écrite de toutes les opérations financières effectuées. Les ordonnateurs peuvent faire l’objet de contrôles de la part de la Cour des comptes, de l’Inspection générale ou de la Direction générale des finances publiques. Ces vérifications ont pour objet de confirmer la cohérence des opérations financières et le bon usage des fonds publics. En cas de manquement, la responsabilité financière de l’ordonnateur peut être engagée. Il peut être obligé de payer la totalité ou une partie des montants dépensés de manière illégale ou irrégulière, ainsi que des pénalités financières et des intérêts de retard. Il est donc important de souscrire une assurance professionnelle adaptée, vous découvrez toutes les informations nécessaires ici.
Les facteurs à considérer pour choisir une assurance professionnelle
La première étape dans le choix d’une assurance professionnelle consiste à déterminer si elle est nécessaire pour votre entreprise. Certaines professions exigent une telle couverture, tandis que pour d’autres qui ne sont pas réglementées, elle est simplement recommandée. Si de nombreuses compagnies d’assurance proposent des polices complètes, il est également possible de souscrire des polices spécifiques en fonction des risques auxquels votre entreprise est confrontée. Ces assurances couvrent les dommages pour lesquels votre entreprise peut être tenue civilement ou juridiquement responsable, tels que les litiges avec les clients, les fournisseurs, les prestataires de services, etc. Il est important d’évaluer les risques potentiels de votre entreprise afin de choisir la couverture d’assurance la plus appropriée à vos besoins. Il est également essentiel de fournir des informations exactes à l’assureur afin d’éviter toute omission ou erreur qui pourrait vous priver de couverture.
Tous les professionnels ont besoin de contracter une assurance pour se protéger, et la responsabilité civile professionnelle constitue la couverture idéale. Cette assurance protège financièrement les professionnels contre les dommages qu’ils pourraient causer à autrui dans le cadre de leur activité. Elle est conçue pour couvrir les coûts encourus lorsque la responsabilité d’un fournisseur, d’un partenaire, d’un sous-traitant ou d’un client est engagée. Les polices d’assurance responsabilité professionnelle comportent généralement une franchise, c’est-à-dire le montant que l’assuré est tenu de payer en cas de sinistre. Cependant, il est important de comprendre les limites d’indemnisation proposées dans chaque police afin d’éviter les mauvaises surprises. Les limites d’indemnisation sont les montants maximums que les victimes peuvent recevoir en compensation.